Se préparer :

Importance du climat de confiance et de respect mutuel. : Créer une bonne relation est un préalable indispensable avant de délivrer des informations. Mettez en place un climat de respect et confiance réciproques.
– Intention positive à l’égard de la personne recevant votre feedback signifie que vous souhaitez lui donner des informations utiles et surtout exploitables. Bienveillance.

Le délivrer :
Première couche de pain : Du positif précis et contextuel (Tu as bien tenu l’accent tout le long. C’est super de t’être souvenu que tu avais posé une tasse ici et d’y être revenu  sur la fin de l’impro, ça m’a donné la sensation que tu maîtrisais le décor.)

Couche du milieu : Ce qui peut être amélioré et si possible en donnant des pistes d’amélioration. (Par contre, tu aurais peut-être pu passer moins de temps à lui poser des questions car ça m’a donné l’impression que l’impro piétinait.)
Dernière couche : On dit ce qui est bien dans l’ensemble en prenant du recul, plus de perspectives (heureuses). (Je te sens à l’aise avec les personnages étrangers. L’impro était agréable à regarder car…

Le McFeedback…

Des informations, plutôt que des appréciations. : Un feedback pour être utile doit être informatif. Les appréciations comme « Bravo, c’est bien » ou « Très intéressant! » sont sympathiques (et nécessaires!) mais ne disent pas en quoi la personne a bien fait et ne dit rien sur les pistes d’amélioration. Qu’est ce qui vous donne l’impression que « C’est bien ? »

Un bon feedback est limité.
Trop d’informations tuent l’information, c’est le problème de la dilution.
De plus, s’il y a trop de choses à dire (en amélioration à apporter) c’est qu’il y a un problème de cadrage, de positionnement : Le vrai truc à améliorer se trouve à un niveau au dessus, plus vaste.

Un bon feedback se fait au bon moment, au bon endroit.
Il faut que la personne puisse vous écouter dans de bonnes conditions et que soyez vous-même disponible, c’est un moment important, facteur d’améliorations et de compréhension réciproque.

Soyez clair, précis, compréhensible : Vérifier régulièrement que votre interlocuteur-trice a bien compris ce que vous avez dit.

Des pistes de progrès
: Un bon feedback doit proposer des pistes de progrès. Proposez, plus qu’imposez. En imposant vous créez des zones de résistance. Préfèrez que les personnes qui travaillent avec vous participent, proposent, suggèrent.

Le recevoir :

Ça tient en 2 mots : Fermez-la ! Vous écoutez et acquiescez sagement. La personne qui vous fait son retour a l’intention de vous faire progresser, éviter de lui barrez la route avec des « Oui mais… » ou des « En fait, je croyais que… ». Ce que dit la personne découle de son ressenti, de ses impressions, de son expérience. Quoiqu’elle dise, oui, c’est discutable. Et d’ailleurs, vous êtes libre de prendre seulement ce que vous voulez de ce qu’elle dit. Mais discuter avec elle reviendra très souvent à une discussion stérile où vous tenterez de vous justifier et, fait plus dommageable, en profiterez inconsciemment pour éviter de vous coltiner aux points à améliorer dans votre pratique en perdant du temps. Or l’amélioration c’est justement l’objectif du feedback. On vous prépare un sandwich de qualité, savourez-le et évitez de parler la bouche pleine.


Biblio et bases théoriques:
-Cet article est très inspiré par le cours de Technicien de l’IFHE .

2 réponses pour “Le Feed-Back”

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